vendredi 7 novembre 2008

Attente

Attente

Tant de choses à faire, et pas d'envies,
Une journée perdue, dans une vie,
C'est qu'un paquet de minutes,
à errer, sans but.

Alors je prend le temps de le gaspiller,
sur l'air d'un vieux disque rayé.
J'attends, mais quoi? Dans le flot des heures,
J'attends un signe, un message de bonheur.

Je m'engourdis, dans ce fouillis de brocante,
Dans cette journée, que l'habitude désenchante.
Je suis une poupée de chiffon sur ce fauteuil,
Qui, la tête penchée, ferme un oeil...

Un oeil suffit pour voir cette triste peinture,
Ou présent et passé ressemblent trop au futur.
Je me laisse aller, penchée sur l'acoudoir,
En rêvant du temps des espoirs.

Un oeil ouvert, une paupière close.
Qui attendent la floraison des roses,
en cette morne journée d'automne,
Ou tourbillonnent des souvenirs jaunes.

Au loin, un oiseau éveille la journée
Dans le creux de son chant, un espoir renait.

Un oeil s'ouvre à la beauté du petit jour,
Débordant d'amour.

13 commentaires:

Anonyme a dit…

J'aime beaucoup ce poème ! Et puis... je le comprends surtout. J'ai l'impression de perdre mon temps. J'ai envie de faire des choses mais je me sens restreinte dans les jours de vacances qu'il me reste. Si je suis complètement à coté dis le moi surtout !

Manior.. a dit…

J'aime.
Le second et 3ème paragraphes me laissent bouche bée! C'est très bien écrit, ça me parle, c'est beau!!

Anonyme a dit…

Euh.. toc toc. Je peux ?

Je voulais bah euh... soumettre ce poème à des maîtres commes vous (quand je dis "vous" je parle bien sûr des deux seuls lecteurs de ce lieu :p). un deux un deux... c'est parti.

Je traverse ce vent de Mistral
Qui m’atteint de plain fouet
Et comme une vision astrale
Il m’est fatalement abstrait

Ce lieu sans couleur
Lequel me défis
Mirage d’une ampleur
Qui me reste infranchie.

Comme un imposant fardeau sur mes épaules je n’arrive plus à avancer
Un lourde émotion ne tarde et me frôle
Je me sens perdue et attelée
A ce découragement insensé.

Esprit qui trime à faire souffrir
Afin de persuader un instant
Que l’on ne pourra jamais fuir
Cette route menant jusqu’au néant
Entendez leur martyr
Et faites cessez leurs tourments.

Manior.. a dit…

Hum...
J'ai eu du mal à comprendre le sens de certains passages...

Peut-être devrait-tu essayer de faire quelque chose de plus fluide..?

Tu ne veux pas ajouter une goutte dans l'océan des blogs?? Qu'on rigole un peu en allant voir 'chez toi'!!

Anonyme a dit…

Oui, je sais (moi-même je n'ai pas tout compris !). Mais merci de me l'avoir quand même dit et de ne pas être hyppocrite !
En d'autres termes tu me demandes... de m'ajouter à votre communauté ? Good Idea... aber, il va falloir que je parlemente avec mes parents, ce que j'ai déjà prémédité... ! mais, je ne sais pas si j'en ferais sur Blogger, mais peut-être bien... du coté des "blogus", car je ne connais que toi et Framboise, enfin bref, de toute manière je crois que tu ne vois pas trop de quoi je parle.

Et pourquoi voudrais-tu "rigoler" en allant voir de mon coté... tu n'aurais pas des idées mesquines... ? ^^

Merci d'avoir lu mon tortueux poème !

Manior.. a dit…

Aucune moquerie de prévue, je ne me permettrais pas voyons^^!!

Ben si jamais tu te met à blogger gaiement, tu nous feras signe hein!!!

Comment ça on squatte ici pour taper la discute!!??? MAis pas du tout^^!

Anonyme a dit…

OK !

Non, c'est vrai qu'on est juste à se permettre 3 commentaires chacun, avec Framboise qui ne montre aucun signe de vie... tout baigne ! ^^

Manior.. a dit…

D'ailleurs je ne vois pas pourquoi tu aurais mis 4 commentaires et moi 3 uniquement...

C'est maintenant rêglé, na.

Mais Chut!
Je crois qu'elle ne va pas tarder à arriver!!!

Elsterianne a dit…

Nan, mais c'est quoi ça? ^^
Merci beaucoup, je vois que vous avez aimé mon poème...et engagé une p'tite discution...
Vous génez pas, faîtes comme chez vous! (et je ne suis même pas ironique^^.)
En effet,Nymphalis, c'est un brin embrouillé...néanmoins, tu t'essaie à l'écriture instantanée, c'est top! J'aime bien le début, aprés c'est un peu spécial, confus, mais on sent quand même l'idée qui cherche à se dégager.

Anonyme a dit…

C'est super ! Je m'essaie à l'ecriture /dit Nymphalis pas qu'un brin ironique

Anonyme a dit…

Je ne sais pas quoi dire...
Ni même comment t'appeler, d'ailleurs. En rester à Ibiscus ? Ou passer à autre chose ?
En tous cas et comme toujours, je reste sans voix devant la beauté de ton texte.
Il n'y a que toi pour trouver si bien les mots... Merci de nous les faire partager.

Je t'aime, tu me manques. Même si c'est moi qui suis partie.
Bizzz
Fanny

Manior.. a dit…

Mais!?

Serais-ce le froid
qui bride ainsi ton imagination?
Ou la flemme
qui te démotive de toute action?

Anonyme a dit…

Ou ton père, maître de ta volonté ?
Ou ta soeur, influente sur ce moteur de recherche pourri ?
Ou tout simplement ce que dis manior ?