vendredi 29 août 2008

Mélancolie qui s'éteint

Quand traîne un voile mélancolique,
Je laisse la musique
Museler les souvenirs.
Qui, au son d'une lyre,
se calment et s'adoucissent...
Le flot de mes pensées redevient lisse.

Je savoure cet instant...
Je tends
vers le moment de me lever,
pour vivre comme avant,
bercée par les vents.

La clairière de mon imagination
remplie fidèlement sa mission...
me faire évader.ailleurs.
là ou me porte mon coeur.

Je laisse filer l'orage...
Sur mon nuage,
J'écrit, je tremble sous les mots,
Qui arrivent en fleuve,
Tandis que les encres pleuvent...

Souffle, mon amie la brise,
Fais que les vagues frisent,
Que les arbres se balancent,
que les fleurs dansent.

Marianne

dimanche 10 août 2008

Un poème, une petite histoire...

La vieille cité....


Je marche, vive, alerte,
je cours sur l'herbe verte.
Je parcours les ruelles
qui me semblent si belles...

Je ne voit personne,
Et ma voix résonne
dans l'imensité.
La vieille cité
vibre à l'hunisson,
des notes de ma chanson.

Il y a dans les pierres,
comme un sort
qui fait frémir encore,
les feuilles du lierre
qui grimpe sur les ruines,
sous une légère bruine...

Le temps n'a pas éteint,
les voix de ceux que le destin,
A fait périr ici, sous les débris
qui me mettent à l'abri.

J'écoute la pluie,
Et la cité qui bruit...
Tout ici n'est pas que silence,
L'air est plein encore de leur absence...

Marianne

mercredi 6 août 2008

Poème

L'inspiration est là, mon monde aussi, jouant à cache-cache avec les nuages étranges des souvenirs et des instants. Mes personnages se cachent comme des fleurs dans l'herbe, en attente de l'éclosion. Bientôt je les trouverai assis dans ma chambre, à m'attendre. Mon stylo frémit en imaginant ce moment. Ils sont là, parfois mal cachés, et alors j'entrevois une plume noire, une fiole, un sabre, une mèche rousse.

Je vous met un petit poème...



Nuit

Rayon de lumière
Chanson familière
mélancolie en source douce..
Lune rousse qui attends

Que le temps
De se lever soit venu,
et de se baigner dans le ciel nu.

Une brise court le longs des prairies,
tandis que dans l'herbe, une enfant rit.
Emerveillée par la beautée de la pénombre,
Elle court, ombre parmi les ombres,

Enfin, enfin se brise un lien.
La nuit vient.

Framboise