mercredi 29 octobre 2008

Déguisement

Dans se moments ou je cherche l'inspiration, elle s'enfuie dans les recoins de l'esprit ou je ne veux pas aller la chercher. Je me contente de superficiel quand je n'ai pas mieux.

Elle vient quand je ne la demande pas.

J'aurai parfois envie de m'excuser. De dire que je suis désolé, vraiment, de simuler la folie pour me cacher.
Mais c'est faux. C'est à moi que ça fait mal, les autres sont surpris, amusés, agacés, peut-être
Alors non. Je suis fâchée d'être lâche. Mais pas désolée.

Masque

Elle se crée un masque joyeux,
une lueur folle dans les yeux.
Dans un tintement de grelots
elle danse au bord de l'eau.

Elle se griffe contre les pierres,
joue avec la rivière,
tourbillon de couleurs vives
qui trébuche sur les rives.

Avec des folies, a sa guise,
Elle se déguise,
Allègrement, elle jette
des propos sans queue ni tête,
Un sourire éternel
joue sur son masque de plâtre froid.
Mais au fond de ses prunelles,
grandis un profond désarroi.


Marianne

mardi 21 octobre 2008

tempête

Et si cette nuit je marchai sur les tuiles humides,
Et si cette nuit, dans le silence,
et dans le ciel limpide,
je prenais mes mots dans la danse?

Un concert assourdissant
emplit chaque souffle, et vibre,
Je ressens dans mes fibres
l'éclair de l'irréel,
qui traverse le ciel.

Les présences invisibles
me prennent pour cible,
elles m'étreignent,
et s'éteignent,
reviennent à la vie
et tout ce désordre me ravit.

Je suis prise dans une furieuse tornade,
j'oublie tout, perdue dans un ciel de jade,
les formes et les couleurs se mêlent
le réel, torturé, se fêle.

Tout se déchire,
dans un féroce éclat de rire.


Marianne



mercredi 8 octobre 2008

Renouveau?

Dernier petit poème mélancolique

Douleur,
Du côté du cœur.
Comme une pique
Qui chasse ma musique.
Mes rêves qui s’en vont,
Éclatent, bulles de savon.

Une pique qui égratigne,
Fait flétrir roses et églantines…
Douleur par anticipation,
Douleur qui coupe la respiration.

Revenez instants qui passent,
Tellement fugaces !
Revenez, j’ai peur…
Refaites fleurir mes fleurs.



Et celui, ci, qui entame autre chose.

Sur le chemin qui menait à l’école,
Doucement éclairé par un soleil matinal,
Je songeais aux marches dans les herbes folles,
A ma vieille cité et ses dédales.

Les fleurs dans les fissures du bitume
me parlaient de leurs cousines des prairies,
avec une pointe d'amertume,
je songeais aux prés fleuris.

Je les salua, et m'en alla, pensive,
quittant doucement les rives
des doux songes du petit matin,
Mais bien sûr je retins
les récits des plantes,
Que la brume leur chante.

Marianne