mercredi 29 octobre 2008

Déguisement

Dans se moments ou je cherche l'inspiration, elle s'enfuie dans les recoins de l'esprit ou je ne veux pas aller la chercher. Je me contente de superficiel quand je n'ai pas mieux.

Elle vient quand je ne la demande pas.

J'aurai parfois envie de m'excuser. De dire que je suis désolé, vraiment, de simuler la folie pour me cacher.
Mais c'est faux. C'est à moi que ça fait mal, les autres sont surpris, amusés, agacés, peut-être
Alors non. Je suis fâchée d'être lâche. Mais pas désolée.

Masque

Elle se crée un masque joyeux,
une lueur folle dans les yeux.
Dans un tintement de grelots
elle danse au bord de l'eau.

Elle se griffe contre les pierres,
joue avec la rivière,
tourbillon de couleurs vives
qui trébuche sur les rives.

Avec des folies, a sa guise,
Elle se déguise,
Allègrement, elle jette
des propos sans queue ni tête,
Un sourire éternel
joue sur son masque de plâtre froid.
Mais au fond de ses prunelles,
grandis un profond désarroi.


Marianne

7 commentaires:

Manior.. a dit…

Tu décris super bien le contraste masque joyeux / intérieur amer... c'est vif et mélancolique... bravo.

Anonyme a dit…

Ne t'inquiète pas ! Tu n'es pas mon papillon pour rien. Et puis, tant que tes vraies amies savent qui tu es, ça va. Regarde moi, aux yeux de pas mal de personnes je suis la fille sasage qui a des bonnes notes... pour les bonnes notes, je ne peut rien y faire c'est comme ça. Mais pour mon coté sage, certaines personnes commencent à voir que je ne le suis pas vraiment.

Elsterianne a dit…

Merci Manior, c'est tout à fait le contraste que je voulais créer.

Ma fleur de lys, merci. Je voudrais te dire à quel point tu compte pour moi...mais tu le sais déjà. Toi, sage? Hmmm...c'est juste une apparence. En tout cas, je suis heureuse d'avoir pu, enfin, mettre des mots là dessus.

Anonyme a dit…

Merci... et même si j'étais sensée le savoir, c'est toujours mieux de l'entendre !

Derrière ce masque de futilité
Se cache une jeune fille pleines de facettes
L'une plus rayonnante que l'autre
Un véritable joyau elle se révèle être.

Un jour qu'elle allait à l'école
Elle fit connaissance d'une fille,
Une personne sans grand interêt
Qui pourtant l'intéressait.

L'une et l'autre se découvrirent
Et ont vu qu'elles étaitent toutes deux à la tête d'un empire
De coulieurs, de gouts et de fantaisie
Et se complètèrent de façon à gouverner la tête entière.

Ayant partagé leur expérience,
Elles se transformèrent en véritables mutantes
d'originalité mêlé d'amitié
Elles parcoureront leur destinée
Malgré leurs voisins qui ne font que contester.


Bien sûr, je crois qu'il faut connaître notre parcours pour faire face à ces métaphores... particulière ; et encore.

Anonyme a dit…

Hier soir, j'ai été prise de folie : j'ai composé trois poèmes ; tu vas penser que je suis folle hein ? Mais bon, ça fait du bien. Je ne les trouve pas merveilleux, pas aussi bien manié que les tiens, ou que ceux de Manior, ce qui me fait douté quand a vous les montrer d'ailleurs.

En voici un.

Une fleur s'épanoui dans le champs d'à côté
Preuve de vie et de fécondité
L'homme s'épenche sur ce qu'il apelle la télé
Il remporte une somme aparemment considérée
Un goutte d'eau vient de tomber
Des nuages elle est née
L'homme s'apprête à dépenser
Cette soi-disant somme considérée
La pluie s'est arêtée
L'herbe peut commencer à pousser
L'homme a trop consommé
Et il s'est endetté
Des arbres les feuilles sont tombées
Afin de se renouveler.
L'homme est renvoyé et se retrouve sans foyer
La nature s'est mise à bourgeonner
Les fleurs sont prêtes à exploser
L'homme est à couvert
Les yeux il a enfin ouvert.
La nature s'est ouverte à lui.
Non.
Lui s'est ouvert à elle et ils ne se sont jamais séparés.

Anonyme a dit…

Rectification :

L'une et l'autre se découvrirent
Et ont vu qu'elles étaitent toutes deux à la tête d'un empire
De coulieurs, de gouts et de fantaisie
Et se complètèrent de façon à gouverner la Terre entière.

Elsterianne a dit…

Nymphette...
Je suis blufée, enfin, tes mots jaillissent!
trois poèmes...et bien!
Je comprends particulièrement le premier poème parce que c'est un poème qui fait partie de nous.
Quand au deuxième...je l'ai relu trois fois( trois est un nombre magique, tu sais.^^)
Et je l'aime beaucoup.
Cette réflexion, ce contraste entre l'aveuglement humain et la profusion de la vie...waouh.
C'est magistral, je suis presque surprise de n'y avoir jamais pensé, c'est si...vrai.