vendredi 19 décembre 2008

Fantômette,le retour.

Et, comment ça, "une revenante?" Nan mais...


*Essaie courageusement de cacher la poussière et de réparer une étagère ne même temps.*


Et puis mince, hein...oui, "une revenante"! J'assume!

Mais qu'importe.



Je vous met un poème, et oui, il est pas terrible, je sais, et non, je ne songe pas à une retraite définitive, oui, vous n'aurez jamais de dessins,pareils pour une image éventuelle, et non, vous n'aurez pas un poster gratuit, et oui, la sortie c'est au fond à droite, et...bon, ça suffit, les mécontents du fond?!?

Rebellion de coeur,
pensées qui se brisent,
des mots gisent
sur le plancher,
couverts de larmes séchées.

Bris de verre,
débris enduis de poussière,
papier froissé et salis,
dans une armoire autrefois jolie,
soupirent, inertes,
couverts de mousse verte .

Des cris, horribles, confus,
Dans un énorme rafus,
Soulèvent les restes d'une autre vie,
Dans un flot, qui, furieux, ravis
les derniers îlots de vide,
dans un mouvement rapide.

L'âme de mon univers est comme morte,
mais même cette ombre me réconforte,
je ne remarque pas,
l'éminence de son trépas.
Le sable redevenu rocher,
les arbres déséchés,
les batisses devenues gravats,
tout s'en va.

Et mes larmes chantent,
Quelques variantes
de leur mélopée sur les dalles
couleur brun sale.
Tout se délite,
tout va trop vite.

Je m'étend sur une pierre,
Malgrés tout, fière.
Un flot sombre s'écoule,
Quelques pierres roulent.



Vide.