lundi 31 août 2009

poémes de quatre lignes( et de quat'sous ?^^)

Je n'ai réellement aucune inspiration ces temps-ci, donc je vous laisse un peu a regret avec un poème pas vrament joyeux composé en colonie.

Sirènes

Tu veux voler ?
Tes ailes sont lacérés...
Tu restes en arrêt.
Le spectacle te plait ?
Sombrez, sombres plumes,
sous les étoiles qui s'allument...
Nuage d'encre mouillé de pleurs,
poissé de sang. Pour l'heure,
Tu es là, les yeux secs, tourné vers l'étang,
ou, blottie dans le sable, je t'attend.


Cherche en vain l'oxygène
pour ta vie, toute lutte est vaine.
L'eau se trouble à ton regard,
ta raison dans les algues s'égarent.
Viens, viens, que je te console,
loin de cette douleur qui te rend folle.
quelques rémiges flottent, dernière trace
De ta dernière vie qui s'efface

Marianne

mercredi 3 juin 2009

lignes

Lignes

Temps intermédiaire,et coupable,
lien magique et impalpable.
Porte ouvertes aux émotions,
Vie par procuration...

Je me moque de mes faiblesses,
ce ne sont plus elles qui me tiennent.
Ces vies sont miennes,
Et ce monde me laisse
Enfin maîtresse de mon univers,
puisqu'il en efface les Changeantes
Et les fais taire.


Elles sont bien plaisantes,
ces portes d'airain...
Elles me tendent des mains
aussi fausses que leurs contes...


Enfermées dans une prison de fer, de fonte,
Jamais je n'affronte le monde extérieur...
Je suis perdue, ravie, dans l'ailleurs.
Mes yeux courent sur leurs murs infinis,
Je me veux libre mais l'histoire est finie.



Framboise

lundi 2 février 2009

vie nouvelle

Vie

Petite vie qui s'étonne
de l'air tendre qu'elle te fredonne,
toi qui, dans tes yeux bruns,
garde des trésors, offerts entres deux refrains...

Innocence qui émerveille,
Pendant ces longues veilles,
quand elle s'occupe de toi,
Elle a eu peur tant de fois
pour sa petite fée, qu'elle tient enlacée.

Elle t'aime tant, et tu le sais,
rassurée dans ses bras
ou tu t'endormiras...

Sous ses yeux cernés de mauve
Dans ton nid d'ange, tu te loves...
Petite vie, fragile, émouvante,
prés de ta mère aimante.


Marianne

jeudi 8 janvier 2009

brides de mots débridés

Hésitations, toujours, et finalement....

Ouverture timide, imperceptible. Personne ne la voit, concentrés sur la simplicité de cette apparence si peu voilée, si prévisible, si habituelle.
Décors.
Et pourtant, elle est là, à s'élargir, à permettre le passage vers l'équilibre ! Ne cherchez pas le rapport concret avec la suite...Vous perdrez votre temps !

Contrefaçon

Odeur de cire d'abeille,
parquet que l'on réveille...
la pluie qui goutte sur la terrasse...
un oiseau passe.

Souvenirs, faux, vrais ?
Qu'importe si je ne le vivrai jamais...
Cette bouffée d'air frais.
couvre mes blessures
d'un baume parfumé.

J'hésite, puis je plonge
dans ce mensonge
aux nuances de vérité.
que sont ces mots jetés
pour l'apaisement de l'être.
Mots résumés en un "peut-être".

Marianne