vendredi 20 juin 2008

Un rayon de soleil

Bienvenue tout le monde!
Merci pour tous vos commentaires, c'est gentil d'être passé. Je vous met un p'tit texte écrit en permanence.

Le soleil chaud, rassurant, éclaire doucement doucement l'herbe fraiche et tendre, à travers les branches graciles des arbres.
Le doux murmure de l'eau claire,serpentant doucement sur son lit de galets jaunes, verts et bleus, répond aux quelques oiseaux qui chantonnent.
La douceur flotte dans l'air pur comme un parfum délicieux,comme l'odeur sucrée des violettes et celle, piquante, de la lavande.
Tout prés de moi, une brèche palpite. Je tressaille et m'approche doucement de cette déchirure insolite dans l'azur, de ce morceau d'ailleurs qui s'est ouvert dans mon monde.
A travers l'ouverture étroite, j'aperçois un ciel bleu-gris, parcouru de nuages sombres, un air de guitarre lointain, un souffle de vent...des herbes hautes, parcourues de vagues, semées de fleurs.
L'humidité des pleurs qui tombent en pluie. La mélancolie de ce lieu me saisit à la gorge et mes larmes trop lourdes roulent sur mes joues. J'entend les cris silencieux de la douleur cachée.
Et là-bas, une silhouette lumineuse qui, debout, lutte contre Dame tristesse qui tente de la prendre dans ses bras, ses bras froids et morts.
Seule...elle lutte, et Dame tristesse ne s'enfuie pas.
Alors, j'ouvre un peu le passage pour que le soleil y rentre, j'élargis la brèche et y glisse un peu de joie. Et j'aperçois, plus loin, d'autres brèches lumineuses, toutes différentes, mais, qui ,ensembles, redonnent vie au soleil.
J'entrevois un sourire.

Marianne

15 commentaires:

Anonyme a dit…

Coucou !
C'est très beau !
Ça te ressemble un peu non ?

Bizz

Anonyme a dit…

Mon Ange.
Je voudrais trouver des mots, des compliments, des commentaires à faire sur ce texte.
Je ne trouve pas, ma belle, je n'y arrive pas, j'ai la gorge serrée, je souris, je te jure que je souris même si j'ai passé une journée atroce, là, je ne peux pas m'empecher de sourire, c'est, ma belle, tout simplement le genre de texte qui redonne de l'espoir, et ça, ce n'est pas rien.

Je t'aime. Bisoux n'étoilés

Aniel

Anonyme a dit…

Hello !
Merci pour tes coms !
C'est très jolie ce que tu as écrit dis donc !
Aller gros bisou et bonne vacances ^^

Princesse sushi

Anonyme a dit…

Oh, c'est beau...
Non, non, ce n'est pas "beau", c'est "magnifique" !

Anonyme a dit…

Marianne, ma muse des forêts, quel que soit le texte que tu inventes, celui-ci ou même celui que tu m'as montré avec l'éléphant rose, je suis heureuse de l'entendre car il vient de toi et "tout ce qui vient de toi a pour moi de l'importance". Même si celui-là est plus profond que celui de l’éléphant (ettoclolpafmdr !)
Tu agites tes doigts délicats pour m'émerveiller; je viens de relire les nombreux poèmes dont tu m'avait reparlé hier, et je me souviens de tous les moments passés ensemble que je n'ai pas pu évoquer dans la carte d'amitié, et aujourd'hui je t'en remercie, même si ce n'est pas de mon écriture, mais il vaut mieux le dire une fois de plus sur un simple "bout d'internet" que seulement sur un "bout de papier".
Merci Marianne, en espérant que ce ne soit pas fini et que la distance ne puisse jamais nous faire défaut.

Nymphalis

Anonyme a dit…

C'est amusant maintenant que tu n'as plus le téléphone, et que notre seul moyen de communication est... le déplacement, j'ai encore la possibilité de t'écrire sur ton blog même si tu ne le verra pas de sitôt et que c'est pour ne rien te dire. J'espère quand que tu verra mes petits messages éphemères avant de supprimer ce blog.

Si tu as des nouvelles pour ton histoire, n'hésite pas ; il faudrait vraiment que l'on se voit cette fois, pour remedier à l'état...catastrophique (c'est le bon terme je pense, ou presque) de nos deux histoires, sans se mélanger les pinceaux, ou les crayons (c'est l'histoire d'une jeune djinn, Catrin, qui devait aider une fille embrumée, Mylinia. Mais alors, pendant ce temps, sa mère, Hélène, s'est fait capturer par un gros méchant démon, Esteban. Le pire c'est q'on sait pas pourquoi, et c'est pour ça que leurs deux auteurs doivent se voir)^^. Marrant...

Bisous mon papillon UNIQUE ! ;)
Tu es ma lumière, mon papillon : ma luciole.

Anonyme a dit…

J'écrirais ici puisque je ne sais ou répondre, un quatrième commentaire qui me laisse perplexe; je n'avais pas l'impression, l'ambition ou l'envie d'écrire un texte mélancolique, ou triste; les mots sont venus tout seul, je ne sais même pas si j'ai pris la peine de me relire.
Je sais par contre que je m'enfonce dans la tristesse, il y a quelque mois, j'avais écrit, quelque part ailleurs "parce que peut être que j'ai besoin de cette douleur, de cette tristesse, peut être qu'à force de la côtoyer, je ne peux m'en défaire, comme des barreaux dorés que je n'aperçois pas"..je ne me souviens pas des mots exactes, mais ça devait ressembler ça...
En relisant ou je laisse des traces de mon passages, on retrouvera aussi cette phrase "mes mots prennent une proportion extravagante, j'exagère tout, tout est dix mille fois pire dans mes mots que dans ma vie"...on pourrait presque croire que je suis depressive, je l'avoue moi même en me relisant, pourtant, chaque jour il y a des sourires,parfois même des rires, seulement, ils ne sont toujours pas présents quand je ressens ce besoin d'écrire, qui est plus un moyen de vomir ce que j'ai en moi, c'est cliché, je sais, pathétique, aussi, mais c'est ce que je ressens, il y a d'autres textes qui sont beaucoup moins tristes que ce que je publie la plupart du temps.
Je ne sais pas d'où me vient ce besoin de me justifier; seulement il est là, donc, j'explique.
Disons que je suis aussi une personne naturellement pessimiste, et comme le dirais ma psy, "très sensible et fragile", que le moindre faux pas, pour moi, est catastrophique; ce n'est pas pour autant que je renonce à me battre, on n'a qu'une seule vie, c'est vrai, mais pour moi la vie n'a peut être pas autant d'importance qu'elle n'en a pour vous; voyez, j'ai eu une enfance relativement tranquille, puis, un simple évènement et tout à basculer jusqu'aux profondeurs, j'essaie de remonter, mais ce n'est pas aussi facile; parfois, je glisse. Je ne vais pas me relire parce que tout ce tissu doit être ridicule; tant pis, je cliquerais sur "publier le commentaire" quand même.

Ma Marianne, mon N'ange, tu me manques, à un point pas possible; j'espère que tu vas bien, que tu passes de bonnes vacances, que tes doigts de fée continuent à tisser d'aussi beaux textes; d'aussi beaux poèmes.

Aniel, ou Lune, ce deuxième s'impose assez fortement en ce moment.

Lune ou Aniel, ou encore Emrys.. a dit…

Je suis ici maintenant, sauf que d'une certaine manière, ce n'est pas vraiment moi, je ne sais pas, je suis perdue mais pour une fois ce n'est pas grave, ce sont des rêves, mes rêves, les siens, et les leurs, si tu viens, je t'en remercie, mais fais attention, ils sont si fragiles, j'ai peur de les casser, des bulles de savon irisées qui s'envolent dans l'aube du matin et dans le crepuscule de la fin du jour...

Anonyme a dit…

Et bien, tu sais quoi Aniel ? C’est exactement ce que je pensais, sans vouloir te vexer ; tu t’enfonçais dans cette douleur imaginaire qui te faisait perdre ton talent, en exagérant tes propos. Et pour aller avec ce que tu viens de dire, évite s’il te plaît de dire à une bloggeuse « tu me manques, à un point pas possible », en loccurence à Marianne ; je sais que je parais tout à coup jalouse, ce qui est certainement vrai aussi parce que je suis proche de Marianne, je ne peux pas me corriger, mais je te l’aurai dit quand même, qui que soit le bloggeur en face. Parce que ce n’est pas sincère, c’est justement « exagéré ». En tout cas pour moi. Je ne te comprends pas, car vu que tu n’as jamais vu cette personne, déjà, elle ne peut pas te manquer, alors que vous garder déjà un contact divers comme internet qui. De plus, je connais quelqu’un qui me MANQUE beaucoup. Mais alors énormément, c’est presque physique. Et là, quand je vois que l’on soit capable de l’employer pour si peu… c’est exactement comme le « je t’aime ! » qu’ils disent et qu’ils aiment tant ! Cette personne dont je parlais, c’est aussi ce que je lui dis, mais je trouve que ce mot n’est même pas à la hauteur de mon affection pour elle…Chipie. Et là quand je vois que l’on soit capable de l’employer pour si peu…ça m’horripile tout simplement. Surtout ne t’en veux pas, je ne veux pas te mettre par terre. Puisque tu ne me connais pas, tu n’as pas à t’en vouloir, surtout que, je ne le fais pas passer qu’à toi. J’aimerai que toutes les personnes qui le lisent puissent en prendre… de la graine ! Voilà, j’ai vidé mon sac ; je tenais à la dire, parce que c’est quelque chose qui me tient à cœur. Et puis aussi, dit toi que… c’est parce que j’admire ta force de caractère que je t’écris ce message, à toi, et pas aux autres, car tu n’es pas la pire, loin de là. Et c’est aussi pour te féliciter que je t’écris ce message, d’avoir refais surface.
Et ne te sens pas n’ont plus obligée de me répondre, car tu n’en n’a pas besoin.
Désolé d’être si critiqueuse, et directive, ce qui n’est pas à mon habitude (ce que Marianne pourra confirmer au passage, enfin, je crois ou du moins de le montrer aux autres)
Excuse moi aussi Marianne, de te faire une fausse joie en écrivant un long commentaire sur ton blog qui ne t’es pas destiné. Même si je sais que c’est ce que tu penses aussi, quelque part, mais que tu ne pouvais pas le lui dire parce que tu la connais un plus que moi. Et pour qu’il y ait plus de deux phrases de moi pour toi sur ce long texte qui doit en faire beaucoup plus, je te laisse celle-ci, qui pourra peut-être te faire chanter dans la rue ;)
Elle claqua la porte derrière elle… Et fit voler en éclats l’esquisse de ses aventures, retranscrite sans volonté sur cette reliure, outil de la poète mais éphémère, elle s’en va sans regret.
Merci de m'avoir écouté.

La Nymphe bornée.

Anonyme a dit…

Un petit poème pour toi que tu connais déjà un peu:

C’est l’histoire de deux papillons
Qui veulent rester en connexion
Malgré les fleurs qui les distancent
Elles continueront leur danse.

L’une au visage pâle
L’autre au léger hâle
Elles rêvent sur la même fleur
Où cet univers est leur.

Nymphalysandra est là.

Anonyme a dit…

Framboise...
Mon petit fruit, ça le fait pas !
Bisous et bonnes courses à Inter ;)

Elsterianne a dit…

Merci mais....Framboise ça te plait, ma jolie nymphe ?

Anonyme a dit…

MMm, mais oui. C'est très... sucré et fruité. Ce qui en reviens au même. pour ce blog c'est très bien.

J'ai vu ton dessin aujourd'hui. Très beau, Bravo ! Elle me fait penser à une créture entre djinn et sirène ce qui est plutôt fort ^^.
Bisous Marian... Framboise !

Manior.. a dit…

ais-je entendu le mot "dessin"???
jveu voir
jveu voir...!

Elsterianne a dit…

Désolé Manior, mais ce dessin, je l'ai offert à Dana... donc, impossible de te le montrer!